Les enfants de la nuit - Frank Delaney
Auteur : Frank Delaney
Année : 1997 (2010 pour l'édition française)
Quatrième de couverture :
Michael Newman, architecte londonien renommé, a vécu une relation passionnelle avec madeleine, une femme fragile et mystérieuse, de quinze ans son aînée, dont il ne connaissait rien, ni son histoire ni son passé. Sans doute était-elle la femme de sa vie, mais il l’a compris trop tard : Madeleine a été assassinée dans d’étranges circonstances.
Trois ans plus
tard, Michael, qui ne s’est toujours pas remis de ce drame, prend
quelques jours de repos dans un hôtel en Suisse. C’est là qu’il fait la
connaissance d’un couple de riches hongrois, qui lui montrent quelques
photos de la villa qu’ils sont en train de restaurer en Italie. Sur
l’une d’entre elles, Michael reconnaît une tour Eiffel en améthyste, une
pièce unique créée pour Madeleine, le seul objet dérobé par l’assassin
après le meurtre.
Dès lors
Michael, devenu la proie d’une série d’agressions, décide de lever le
voile sur les secrets de Madeleine et de reprendre l’enquête sur sa
mort. C’est le début d’un ténébreux voyage qui, de Londres à Venise en
passant par New York et Athènes, le conduira au cœur du cauchemar nazi
et de ses expériences les plus inhumaines.
Dans un style à la puissance d’évocation remarquable, Les Enfants de la nuit
pose des questions fondamentales sur la relation entre l’Histoire et
les destinées individuelles, la nature du mal, les traumatismes et la
résilience, sans jamais se départir d’un suspense qui bien vite tourne à
l’obsession. Thriller d’exception aux multiples rebondissements, à la
tension omniprésente, il est apparu comme un véritable coup de tonnerre
dans le paysage éditorial anglo-saxon lors de sa parution.
Mon avis :
Bon alors déjà, la quatrième de couverture de ce livre nous fait une blague car le protagoniste n'est pas Michael Newman, mais Nicholas Newman... Bref !
Nous sommes plongés dans ce roman d'une manière que j'ai trouvée très agressive. Dès le départ il arrive des choses déplaisantes à notre protagoniste. J'ai trouvé cela trop brusque. Trop agressif. Trop. De plus, Nicholas Newman m'est totalement antipathique, du moins les 400 premières pages. Normalement, après avoir été victime de plusieurs tentatives d'assassinat on devient paranoïaque. On se méfie de tout et de tout le monde. Là non.
Le fond de l'histoire en revanche est vraiment intéressant. Nous sommes plongés dans certaines horreurs commises durant la seconde guerre mondiale. Non pas les faits dont tout le monde connait l'existence (les camps de concentration par exemple), mais des expériences très très très malsaines menées sur des familles juives. Je ne sais pas si ces expériences ont vraiment eu lieu (ceci dit, je fais confiance en l'humanité pour avoir ce genre d'idées) mais j'ai trouvé le thème bien amené malgré sa noirceur.
Bon vous l'avez compris, c'est un livre qui se lit, mais il n'obtient pas ma bénédiction.
Lu dans le cadre du prix des
lectrices ELLE 2011, catégorie Policier.