Silence radio - Robert Rotenberg
Auteur : Robert Rotenberg
Année : 2009 (édition française 2010)
Titre original : Old City Hall
Quatrième de couverture :
Grâce à Silence radio, un polar judiciaire mené de main de maître, Toronto trouve enfin sa place sur la carte du crime.
Les mains couvertes de sang, Kevin Brace, le plus célèbre animateur de radio du Canada, accueille le livreur de journaux sur le pas de sa porte en bredouillant : « Je l’ai tuée. »
Mais, après la découverte du cadavre de sa compagne par la police, Brace s’enferme dans un mutisme que ni son avocate, ni le jeune procureur, ni les deux policiers chargés du dossier ne comprennent. D’autant que ceux qui, au contraire de Brace, acceptent de parler ne semblent pas dire toute la vérité...
Mon avis :
Silence radio est le premier roman de l'auteur mais rien n'en laisse paraître. L'histoire commence: "La voix de la radio canadienne" affirme avoir tué sa compagne. Cela se met alors très vite en place avec de courts chapitres mettant en scène différents personnages chaque fois.
Ce policier diffère des autres (en tout cas de la majorité de ceux que j'ai pu lire) par tous les points de vue qu'il propose. Nous suivons les inspecteurs, la police criminelle, les juristes, le juge... bref, nous avons un pied dans tout le système, assistant aux procès. On ne s'arrête pas à "qui a tué la victime". On le prouve, on le juge.
Divers rebondissements animent l'histoire qui se tient de bout en bout. Les personnages sont humains, ont leur caractère sans devenir cliché (mon personnage préféré, il l'a été du début à la fin, est l'inspecteur de la criminelle Ari Greene).
Dans ses remerciements, Robert Rotenberg nous promet d'autres romans, que je suivrai à coup sûr.
Lu dans le cadre du prix des lectrices ELLE 2011, catégorie Policier.